Quand ce ne sont pas des gâteaux, les cookies sont des petits fichiers « traceurs » dont l’utilisation est encadrée par la Cnil.
Rares sont les sites Internet qui n’utilisent pas de cookies. Ces petits fichiers sont censés faciliter la navigation d’un visiteur sur un site en enregistrant un certain nombre de ses actions. À l’issue de la connexion, ils prennent place sur le disque dur de l’internaute en attendant sagement sa prochaine visite. Grâce à lui, le visiteur sera, par exemple, dispensé de saisir des données d’identification ou se verra proposer des biens ou des services correspondant aux derniers achats qu’il aura effectués sur le site.
Des données à caractère personnel
Si personne ne conteste le côté « pratique » des cookies, ces fichiers sont de véritables « traceurs » qui enregistrent le comportement d’un individu et permettent de l’identifier. Contenant des données à caractère personnel, leur création et leur administration sont soumises à la célèbre Loi Informatique et Libertés dont la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) est garante de la bonne application. Or, cette même Cnil, à la toute fin du mois de juin, a dressé un premier bilan des contrôles qu’elle a réalisés sur le bon usage des cookies par une cinquantaine de sites professionnels. Il en ressort que, contrairement à leurs obligations, les sites Internet contrôlés « n’informaient pas suffisamment les internautes et ne recueillaient pas leur consentement avant de déposer des cookies ».
Petit rappel
Dans son communiqué, la Cnil rappelle que le dépôt de cookies sur l’ordinateur d’un visiteur ne peut être réalisé sans son accord préalable. Qu’en outre, le visiteur doit pouvoir, à tout moment, s’opposer au suivi en supprimant les cookies. Et qu’enfin, ces derniers ne doivent être conservés que pour une durée maximale de 13 mois. Au-delà, ils doivent être supprimés et la demande de consentement renouvelée.
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